Bonjour 👋,
Bienvenu dans cette édition #5 de Parentrepreneurs.
Nous sommes vendredi, grand beau à Marseille Paris, je suis sans enfant pendant 24h.
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Au programme :
Parentalité : pourquoi pas un wagon famille dans les trains ?
Entrepreneuriat : Maud, mon inspiration (bis)
Parentalité : un wagon famille dans les trains ?
J’ai fait un post Linkedin sur notre trajet aller-retour Marseille Bretagne cet été pour les vacances.
Le post a cartonné 😅
+300 likes, 100 commentaires et +20 000 vues.
Je l’ai fait car j’étais un peu agacé des posts des personnes qui disent prendre le train plutôt que l’avion ou la voiture pour partir en vacances.
De tous les posts que j’ai vus, personne n’a d’enfant.
C’est facile pour eux (c’était surtout des mecs) !
Si je pouvais faire 9h de train tout seul, je signerais tout de suite, même sans raison😅
Je voulais rappeler que c’est plus compliqué pour les familles de prendre les transports en commun pour se déplacer à cause :
des contraintes logistiques évidentes
du regard des autres
de la gène qu’on ressent
Il y a eu 2 types de réactions :
les parents qui comprennent la galère de prendre le train avec des petits ;
les personnes qui reconnaissent lever les yeux au ciel quand elles partagent un wagon avec des enfants.
La conclusion des échanges : les petits enfants dans un train, ça dérange. Pourquoi ne pas inventer un wagon famille, comme c’est déjà le cas en Suisse ?
Entrepreneuriat : Maud, une inspiration (bis)
La dernière fois, je partageai mon admiration pour Yvon.
Cette semaine, j’ai eu l’occasion de rencontrer Maud Sarda, la co-fondatrice de Label Emmaüs.
Et j’étais très content (ça ne se voit pas ?) 👇
Label Emmaüs, c’est une plateforme e-commerce qui vend exclusivement des articles de seconde main, et dont les colis sont préparés par des personnes en insertion.
C’est drôle cette rencontre.
On était au milieu d’un évènement de 60 000 personnes à Paris.
Il y avait très peu de chance de la croiser.
Je crois profondément au modèle Emmaüs.
Celui du don.
Celui du réemploi.
Celui de l’humain.
Celui de l’insertion des publics fragiles.
Celui qui allie impact social et impact environnemental, avec des projets simples et des financements transparents.
Bref, si un jour j’arrête Vista, je postulerai chez eux 😂
Maud n’a pas la langue dans sa poche.
Elle prend souvent la parole sur Linkedin pour rappeler que certains projets paraissent cools, mais que derrière les mots clés, la réalité est moins belle.
Exemples :
Vinted : sous couvert de revente d’habit d’occasion, la marque pousse au consumérisme et n’a aucun impact social. Mais tout va bien, les gens ont bonne conscience car s’ils n’aime pas telle chemise, ils la revendent aussitôt sur Vinted… Vinted a d’ailleurs été mis en cause pour pratique commerciale trompeuse après une alerte de l’ONG 60 millions de consommateurs (sur un autre sujet).
BackMarket : le géant du reconditionné, a levé 276 millions en 2021 puis 480 millions d’euros en 2022, pour proposer toujours plus de reconditionné, quitte à faire venir directement les téléphones de Chine. Ils ont été mis en cause pour pratique commerciale trompeuse, et ont répondu officiellement. Chacun se fera un avis.
Ces 276 + 480 millions d’euros levés vont aller principalement :
dans la poche des actionnaires 👎
dans des campagnes marketing pour faire vendre plus, plus, plus 👎
dans leur développement pour plus de reconditionné 👍
Tout ça pour dire quoi ?
Que nous sommes dans un monde où il est difficile de faire la part des choses.
Certains critères concrets peuvent nous aider.
A/ Le partage du pouvoir dans une entreprise.
Les fondateurs / dirigeants prennent le risque, OK.
Je suis bien placé pour le savoir.
Mais les salariés ne sont pas des pions.
Ils participent à l’aventure, parfois pendant de longues années.
Pourquoi ne pas leur permettre de prendre part dans les processus de décisions stratégiques de l’entreprise, voir prendre des parts ?
Il existe des modes de gouvernances permettant cette organisation :
les sociétés coopératives
et dans une moindre mesure, les sociétés agréées ESUS
B/ Les écarts de salaires.
Finalement, beaucoup de choses de notre monde s’explique par :
Combien je possède ? Combien je veux en plus ?
Vaste sujet.
Certaines entreprises s’engagent pour que les écarts de salaires soient mesurés.
Chez Label Emmaüs, ils ont décidé que cet écart serait de 1 pour 3.
Si certains salariés sont au SMIC, pour la direction 3 x le smic = 4936€ brut = 10% des mieux payés en France.
C'est déjà pas mal non ?
Je m’arrête là et je vous laisse méditer dessus 😅
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Merci 🙏
JB