Samedi matin, 10h10.
Scène de vie. Attablé sur la table du salon, musique Spotify en fond, je colorie un dessin de Pat Patrouille avec mes deux fils. Le pire ? J’y prends goût (et surtout, je ne dépasse pas) 😅
Impensable 5 ans plus tôt.
Comble de rire quand le grand (4 ans) demande :
“Papa, cette musique, c’est Zorro ?”
“Euh, non chouchou, c’est Beyoncé”.
Les enfants, c’est tellement un truc de ouf 😍
Bienvenue pour cette édition n°48 des Parents Qui Bossent.
Dans cette newsletter, je partage le journal de bord d'un papa de 2 enfants et entrepreneur en quête d'impact positif, d'harmonie entre vie familiale, personnelle et ambition professionnelle 🤑. S'épanouir au travail ET dans sa parentalité. Vendre pour 1M€. Tenir face aux insomnies. Lire aux toilettes.
Avant de commencer cette newsletter, tu peux :
me retrouver sur Linkedin
te préparer à lire une annonce spéciale à la fin de l’épisode
Let’s go 🥳🥳
Je viens d’avoir une conversation avec un copain au sujet du rythme “Enfant - Travail”. Je ne me rendais pas compte à quel point je suis sur la route de “construire un équilibre qui me convient”.
D’un côté, j’ai mon entreprise, Vista. J’y travaille à temps plein depuis 2021. Cela fait 4 ans.
De l’autre côté, le reste : 2 enfants, 1 couple, encore quelques copains et moi-même (quitte à chercher un équilibre, autant ne pas s’oublier).
C’est d’ailleurs en constatant que l’équilibre était compliqué à trouver que j’ai lancé cette newsletter il y a 3 ans. Le temps passe si vite.
Donc voilà. J’ai eu cette conversation (Merci Quentin) et c’est grâce à elle que je reprends la plume après un petit épisode de calme plat. Ca m’a fait beaucoup de bien de jeter un coup d’oeil dans le rétro et de voir l'équilibre que j’ai progressivement mis en place.
Précision : dans le sujet équilibre famille / boulot, il y a souvent … un conjoint. En l’occurrence chez nous, pour le moment, c’est globalement moi qui adapte mes horaires de boulot aux enfants. Chacun s’organise comme il l’entend.
Une année rythmée.
Pour parler équilibre pro / perso, un truc facile est de regarder les temps liés au travail. J’en vois 3 : on, semi off, off.
Le temps “on”, je suis à fond boulot. Il occupe la majorité de ma journée, de 9h à 17h25.
Le temps '“semi off”, c’est le temps ou je lève le pied mais je garde un œil sur les mails et les urgences. Je suis connecté 0-3h par jour. La charge mentale est activée mais je passe la majorité de la journée à penser et faire autre chose que bosser.
Et le temps “off”, c’est le temps ou je coupe tout. J’ai simplement une ligne d’urgence avec un salarié au cas ou gros problème (et il ne l’a pas encore utilisé).
En tant qu’entrepreneur, avec une équipe à gérer, des partenaires en France, en Europe et en Asie, des clients à livrer en France et en Europe, des salariés, le semi off est un excellent compromis qui n’existe pas dans le salariat.
Qu’est ce que ça donne concrètement depuis 1 an ?
Temps off : 3 semaines (l’été).
Temps semi off : 7 semaines + 100% fériés et ponts (1 semaine à chaque vacance scolaire + 3 semaines l’été). Big up 🥳
Temps on : le reste.
Quand j’en ai assez de Vista et que je rêve de stabilité salariale, je pense à ce cadre de vie que je ne pourrai pas avoir en tant que salarié. Et la motivation revient très vite sur Vista.
Pour moi, plus question de se tuer au travail. J’ai fait un virage à 180° depuis mon burn out et, quelques temps après, l’arrivée des enfants. Le travail doit être au service du reste : famille, enfants. Et moi-même. Au cas ou. Faudrait pas trop s’oublier mais ça fait du bien d’insister 😅
Moralité : continuer sur ce rythme de 10 semaines de vacances chaque année.
Objectif : ajouter une semaine supplémentaire off en cours d’année.
Des semaines tranquilles.
Etre en semaine de travail “on” ne veut surtout pas dire que je bosse 80h. C’est so boomer. Après 4 ans à bosser et avoir des enfants, j’ai appris à mieux gérer le rythme.
Au départ, je bossais à fond la journée, puis tunnel de 17h30 à 19h30, puis je rebossais à fond le soir jusqu’à tard. Ca a peut-être aidé au lancement, mais maintenant je ne veux plus ce rythme.
Quelques éléments qui m’aident à avoir une semaine équilibrée après 4 ans d’expérience :
Ordi fermé à 17h25 (le temps d’aller chercher le premier à 17h30).
Commencer la semaine à 10h lundi matin (après un RDV de psy à 9h histoire de prioriser le fait de prendre soin de moi).
Prendre mes RDV médicaux sur le temps de travail “on”.
Prendre des vraies pauses dej.
Ne plus bosser le soir.
Mais aussi : prendre très peu de pauses en journée, être souvent injoignable, ne pas faire 30% de tâches que je devrais faire mais qui ne sont pas essentielles.
Moralité : un rythme difficile à obtenir en étant salarié.
Objectif : passer à 4/5ème en septembre. En gagnant autant.
Problème n° 1 : il manque clairement du temps pour faire tout ce que j’ai à faire.
Problème n°2 : il manque clairement du temps pour faire tout ce que j’ai à faire.
Problème n°3 : il manque clairement du temps pour faire tout ce que j’ai à faire.
Des journées costaudes.
A un moment, il faut bien bosser.
Pour ça, je compte sur une efficacité assez forte au travail. En journée, je suis à plein régime. C’est la course à la to-do. Je fonce, et n’ai jamais le temps de tout faire. Je me forme régulièrement en productivité, je découvre de nouveaux outils pour aller plus vite, être plus malin dans mon boulot, gagner du temps à droite à gauche.
Moralité : j’apprends constamment, je suis trop content d’aller bosser. Et toujours frustré de m’arrêter à 17h25. D’ailleurs, j’ai besoin d’un loooong laps de temps pour arrêter de penser au boulot le soir (quand j’y arrive).
Objectif : lâcher la charge mentale du boulot le soir, quand j’arrête de bosser physiquement.
La contrepartie de cet équilibre : le stress.
Lors de mon appel avec Quentin, cette phrase est ressortie comme une évidence : la contrepartie de l’équilibre et de la liberté que tu gagnes en tant qu’entrepreneur, c’est le stress.
Oui, je sors quand je veux, je ne rends pas de compte à un logiciel RH qui compte mes jours et je prends des séances d’osthéo à 14h en semaine. Mais je suis stressé par tellement de choses que j’ai arrêter de compter. Le boulot, j’y pense tout le temps, et je prends quelques bons piques de stress.
Le sujet n°1 étant évidemment la thune. Chiffre d’affaire d’une part. Tréso d’autre part.
Je travaille d’ailleurs avec mon psy pour désensibiliser le stress lié au boulot.
Parce que si l’objectif est d’arriver à bosser encore moins, il faut que j’arrive à le faire en étant le plus tranquille possible.
Le stress de l’entrepreneur mérite un épisode entier. Il est directement lié à qui nous sommes. Travailler sur mon stress au boulot me permet de travailler sur moi-même. C’est la belle découverte cette année : j’ai atteint un niveau d’entrepreneuriat qui me rend super fier de moi. Mon levier de motivation maintenant et de travailler sur moi, de mieux me connaître. Vista est un prolongement de moi-même. L’objectif n’est plus d’impressionner le monde, mais de tendre toujours un peu plus vers la personne que j’aimerais être.
Et mon job est un magnifique chemin pour ça.
Mes enfants aussi d’ailleurs.
Tiens donc.
Teasing
Ce n’est pas là ou je suis le plus à l’aise, mais quand il faut y aller, faut y aller 😉
J’en parlais lors de la dernière newsletter.
Si j’ai pu poser ce cadre de vie plus équilibré, ce n’est pas parce que j’ai gagné au loto.
C’est parce que j’ai appris à trouver des clients par moi-même, et gratuitement. Je sais : identifier une cible de 1000 prospcts, trouver leurs coordonnées, envoyer un message qui sera lu, déclencher un “oui ça m’intéresse”, et le convaincre de devenir client.
Prospecter, c’est un pouvoir.
Et ce truc-là, aucun des 5 incubateurs/accélérateur que j’ai faits dans ma vie ne me l’a enseigné. Aucun réseau d’entrepreneur. Rien. Walou.
J’ai découvert que c’était possible grâce à un ami, puis j’ai appris, testé, j’ai planté des trucs, réessayé, affiné. J’ai testé 6 outils de prospection et scrappé 100 000 emails de clients potentiels. Real.
Depuis un moment, je suis même rentrer en mode “Je pensais que c’était “commun” de savoir faire ça”. Mais non. Je viens de passer une matinée avec deux copains entrepreneurs qui ont halluciné de ce que nous avons fait en 3h de temps.
En 3h chrono :
L’un est reparti avec 1 500 prospects qualifiés (emails + tél + adresse postale + nom).
L’autre a généré ses premiers RDV clients en 48h.
Les deux ont lancé leur première campagne en live avec moi.
Et moi je me suis dis qu’il fallait vraiment que je rajoute ces formations dans mon agenda hebdo 😎
Alors c’est partis.
Je prépare un atelier visio, en petit comité (3 à 5 personnes).
📆 2 sessions d’1h30.
🎯 Objectif : tu vas ressortir avec tes prospects qualifiés + ta première campagne envoyée.
💰 Tarif : Offre de lancement, je ne la proposerai plus ensuite.
⚙️ Prérequis : Être en B2B.
Perso, mon panier moyen est de 1500€, alors je peux te dire que j’aurais sauté sur ce type de formation il y a 4 ans.
Je te montre tout : scraping, outils, méthodes, modèles de mails, fails (il y en a eu beaucoup 🙃).
Un exemple ?
Imagine obtenir 6% de taux de réponse sur 5000 prospects comme sur cette campagne que j’ai envoyée en mars. On parle de 300 clients potentiels qui ont répondu, 450 qui ont cliqué sur un lien, et 3000 qui ont lu ton mail 😀😀😀
Bref.
👉 Si ça t’intéresse et que tu veux participer, réponds simplement à cet email.
Et si tu veux t’inscrire avec un pote entrepreneur : fais tourner, j’ai même prévu des tarifs pour l’inscription à plusieurs.
On (essaye) de se retrouver dans 15 jours 😘
A très vite les copainnng 😉